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#1 23/03/2011 13:24

AlexFW
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Distillerie Grallet-Dupic à Rozelieures en Lorraine

Les informations au sujet de la Distillerie Grallet-Dupic à Rozelieures en Lorraine, le pays de l'eau de vie de mirabelle !

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#2 23/03/2011 13:27

AlexFW
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Re : Distillerie Grallet-Dupic à Rozelieures en Lorraine

Le whisky lorrain chauffe à toute vapeur

Les alambics viennent de Charente, où ils servaient pour le cognac : l’un date de 1975, l’autre de 1992. Leur forme plus ronde, trapue, joue sur la distillation. Le développement de l’entreprise a amené la construction d’un nouveau hangar, où se trouvent les cuves utilisées pour la fermentation.

Dans le sud de la Meurthe-et-Moselle, la distillation de la mirabelle a laissé la place à celle du whisky. La cuvée 2014 du G. Rozelieures se prépare au rythme de deux cents litres par jour.

Trempez votre doigt, n’hésitez pas, c’est de l’alcool à 60°, c’est stérile », l’occasion n’est pas si courante de plonger l’index dans du whisky pur. La liqueur ressemble à de l’eau. Mais le nez, et surtout le goût, ne s’y trompent pas : c’est bel et bien du whisky, comme il s’en brasse des milliers d’hectolitres en Ecosse.

Nous sommes à Rozelieures, au sud de Nancy, au milieu de champs enneigés et la distillation bat son plein. Les deux alambics tournent à plein et chauffent le malt fermenté pour en extraire l’alcool. Un mince filet de liquide coule à l’autre bout et jette dans l’air les vapeurs de l’odeur si caractéristique.
«Nous avons fini la distillation de la mirabelle, explique Christophe Dupic, l’un des deux hommes à l’origine du projet, avec son beau-père, Hubert Grallet. Le whisky prend la relève. » En 2007, les agriculteurs se lancent dans ce projet un peu fou, mais très complémentaire de leur activité de distillation : créer un whisky en Lorraine. «Nous avions le savoir-faire et le matériel », explique Hubert Grallet. Le malt, une transformation de l’orge, est lorrain. L’entreprise en consomme quarante tonnes par an, autant dire, rien.

7000 commercialisées

La production commence à lentement monter en régime. Toute augmentation de volume ne se fait qu’avec quatre ans de retard, le temps de la maturation en fût de xérès ou de vins du sud-ouest. La première année, les 1 000 bouteilles sont parties comme des petits pains. L’année 2010 devrait en voir 7 000 commercialisées. Les tonneaux s’amassent dans les greniers de l’exploitation dont certains serviront à un douze ans d’âge prévu pour 2017, au mieux…
Le Glen Rozelieures des premiers mois a cédé la place au G. Rozelieures. «Quand les Ecossais ont su que nous utilisions Glen, un mot générique qui veut dire vallée encaissée, ils nous ont sommés d’arrêter », se rappelle Christophe Dupic. Cette utilisation serait de nature à introduire une confusion avec le whisky écossais. «Nous avions affaire à un regroupement de 130 distilleries. Nous ne faisions pas le poids. » La famille a laissé tomber toute idée d’action en justice.
Mais l’idée est venue de décliner la gamme. Avec des fûts provenant d’une autre région, les Grallet-Dupic préparent un nouveau whisky, le D. Rozelieures. Motus sur l’origine des tonneaux et donc le goût. La famille sait entretenir le secret pour n’en donner que plus envie à des clients venus par curiosité, désormais accro par plaisir.

Ju. B.

Publié le 16/02/2010

article : republicain-lorrain.fr

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#3 09/07/2012 22:32

AlexFW
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Re : Distillerie Grallet-Dupic à Rozelieures en Lorraine

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